Un Forum sur les droits de l’homme en Guinée a réuni à Conakry, des membres du gouvernement, des ONG et des partenaires techniques et sociaux.
Pendant deux jours, participants ont échangé sur les questions des droits de l’homme dans notre pays, particulier la problématique sur l’abandon de l’excision en Guinée.
La ministre des Affaires sociales, de la promotion féminine et de l’enfance, Sanaba Kaba, dégage les gros axes du Protocole d’entente sur l’abandon de l’excision.
« Nous avons signé beaucoup de convention, nous avons ratifié beaucoup de lois, aujourd’hui, l’heure est à l’offensive de toutes les couches impliquées dans cette lutte. L’ambassade de des Etats-Unis, l’ONU, donnent des moyens financiers largement suffisants mis à notre disposition. C’est un budget d’un million cinq cent mille dollars est répartit sur toute la ligne et toutes les dimensions. Donc ce qui reste maintenant c’est la détermination de la population. Les grands axes, ce que c’est une stratégie de communication que nous allons adapter en relation avec tous les intérêts et l’engament de la mobilisation pour avoir un résultat très fiable. Aujourd’hui la Guinée se trouve au 2ème plan sur cette pratique alors qu’il y a plus de 30 ans la Guinée est en train de se battre ».
Malgré la multiplication des campagnes de sensibilisations, la Guinée peine à abandonner l’excision, une pratique coutumière héritée des nos aïeux.
Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com