Le président de l’UFR a récemment dénoncé « La dégradation de la sécurité intérieure, la précarité de la vie quotidienne de nos citoyens, les promesses non tenues du pouvoir en place et les menaces de grève des mouvements syndicaux ». Selon Sydia Touré, dans son adresse de nouvel an, ce sont tous ces facteurs qui ont nourri les « inquiétudes et angoisses des populations assombrissant ainsi davantage un climat social de nature à faire craindre tous les débordements. »
a la lecture donc de la gestion d’Alpha Condé, tous les Guinéens progressistes ont compris « l’important recul que notre pays a enregistré en matière de démocratie. » l’ex-Premier ministre a par ailleurs regretté « Le refus du dialogue politique, la-non application des accords du 3 juillet 2013, le refus délibéré de mettre en place des Institutions Républicaines, les violations répétées de la Constitution, le refus d’organiser les élections communales et la manipulation de la CENI. »
Il n’a pas occulté les autres nombreuses tares de la gestion de l’opposant historique, aujourd’hui haut-perché à la tête de l’Etat : « Les détournements, la corruption, la caporalisation de l’administration, le clientélisme, le népotisme ». Conséquence, la Guinée est davantage plongée dans les abysses de la misère, selon l’UFR.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com