Le secrétaire général de l’USTG, union syndicale des travailleurs et retraités de Guinée a fini par exprimer sa solidarité à, ceux qui ont déclenché lundi 15 février dernier une grève générale et illimitée pour réclamer la baisse du prix du carburant, l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires guinéens… Si non auparavant, Yamoussa TOURE, à la tête d’une dizaine d’autres organisations s’était un peu démarqué de ses anciens autres camarades. La preuve en est qu’il avait annoncé une grève anticipée à partir du 11 février. Mais le mouvement n’avait pratiquement eu aucune incidence. Il a donc changé de stratégie.
« Que ça soit nous unité d’action syndicale, composée de dix centrales et l’USTG et la CNTG, nous avons une doctrine commune qui consiste à défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs et des couches laborieuses » a indiqué Yamoussa TOURE, contacté par une radio privée de Conakry. Son absence de la table de négociation avec le gouvernement il explique : « Jusque là, nous les dix centrales ne sommes pas associées (aux négociations avec le gouvernement : NDLR).Mais nous pensons que quand il s’agit de défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs, quand la CNTG et l’USTG sont là, ils deviennent automatiquement nos représentants légaux. Nous leur avons envoyé une déclaration pour les féliciter. C’est la doctrine syndicale qui nous commande ».
La COSATREG et ses alliés syndicaux ont dénoncé récemment en conférence de presse, leur marginalisation par le gouvernement.
Oumar Rafiou DIALLO, kabanews