Après la publication du calendrier électoral pour la présidentielle et les élections locales, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) tente de justifier le choix du chronogramme.
Au cours d’une confrence de presse, le Vice-président de la CENI, Ibrahima Kalil Keita, entouré des certains commissaires de cette institution, a expliqué aux journalsites les raisons qui ont amené la CENI à inverser l’ordre des élections (présidentielle avant les communales).
« Nous avons vu qu’en organisant les communales avant, on ne pourrait pas respecter la date pour l’élection présidentielle qui est impérative. Voilà pourquoi la CENI a privilégié la présidentielle. Car, la loi est contraignante. » s’est-il justifié.
Bien que conscient de l’expiration du mandat des élus locaux, Ilbrahima Kalil Keita, indique que son institution s’est attelée au cours de l’année 2014, à la correction des erreurs commises sur le fichier électoral au cours des élections législatives. Le vice-président de la CENI soutient que son institution ne pouvait organiser les élections communales en 2014, surtout avec la crise sanitaire Ebola.
« Nous avions pris des dispositions pour des élections communales mais, il y avait des préalables parmi lesquels figure l’assainissement du fichier électoral. » soutient-il.
Poursuivant, il tente de rassurer les acteurs politiques : « J’avoue que nous nous sommes attelés à corriger presque toutes ces remarques ».
Il reste à voir si les arguments de Kalil Keita et Cie suffiront pour convaincre les acteurs politiques de l’opposition, qui envisagent des actions d’envergures, allant du retrait de leurs représentants à la CENI et au parlement, aux manifestations de rue.
Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com
