Après une première journée particulièrement chaude vendredi, la ligne n’a pas encore bougé. Les acteurs politiques guinéens doivent se retrouver ce lundi 22 juin à 14 heures au Palais du peuple à Conakry, pour poursuivre les discussions afin de trouver une issue à la crise.
La question de l’annulation du chronogramme électoral reste toujours d’actualité. Malgré l’annonce faite par le président du Cadre du dialogue, Me Cheick Sako, la commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), peine toujours à prendre un acte officiel annulant le chronogramme électoral, qui prévoyait la tenue de la présidentielle le 11 octobre et les élections locales en mars 2016.
Une situation qui amène l’opposition a observée une prudence pour éviter un piège, sachant bien que le calendrier électoral constitue le point de discorde entre pouvoir et opposition.
De l’avis de Mamadou Bah Baadiko, la question de l’annulation du chronogramme électoral constitue la source du blocage, car estime l’opposant, « La CENI promet simplement de le faire mais elle ne nous a pas apportés l’avis que nous attendions. Conséquence, nous n’avons pas pu continuer les discussions, ni l’ordre du jour. Nous espérons que lundi, le terrain sera totalement déblayé et que nous aurons un acte en bonne et du forme permettant d’aborder les neuf points inscrits à l’ordre du jour » a-t-il déclaré au sortir de la salle.
Comme on le constate, la rencontre de ce lundi, dite de dernière chance, s’avère déterminante.
Il reste à voir si la communauté internationale, qui prend part à la rencontre en qualité d’observateur, va utiliser son influence pour ramener de nouveau les deux parties à un compromis.
Wait and see (attendons de voir)
Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com
