A l’instar d’autres pays du monde, la Guinée a célébré ce vendredi 1er mai la fête internationale de travail.
C’est l’esplanade du Palais du peuple à Conakry qui a servi de cadre à la célébration de cette fête, sous la présidence d’honneur du président Alpha Condé, entouré de plusieurs membres du gouvernement.
Le Palais du peuple a été pris d’assaut ce vendredi par les travailleurs venus réitérer l’appel au gouvernement pour l’amélioration des conditions de vie et de travail aux différents travailleurs, à l’occasion de la célébration de cette journée. Les travailleurs guinéens, à travers les différentes structures syndicales, étaient fortement mobilisés pour donner un caché particulier à cette fête.
Mais le fait marquant de ces festivités, c’est bien la division du mouvement syndical. Si les autres syndicalistes ont célébré cette fête au Palais du peuple, l’unité d’action syndicale composée de l’Organisation Nationale du Syndicat Libre de Guinée (ONSLG), la Confédération Nationale des Travailleurs Retraités de Guinée (COSATREG) et la CONASOG, a de son côté célébré cette fête dans l’enceinte de la Mairie de Matam. Mais le gouvernement guinéen a boudé cette cérémonie.
A l’image de leur collègues de la CNTG, l’unité d’action syndicale a de son côté, demandé au gouvernement d’œuvrer en faveur de l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs guinéens.
Comme on le voit, cette fête internationale de travail se tient à un moment où le mouvement syndical guinéen est plus que jamais divisé, pour des questions de leadership.
Pour rappel, le camp de Yamoudou Touré (l’unité d’action syndicale) n’arrive toujours pas à reconnaitre le camp d’en face, c’est-à-dire, la structure dirigée par son rival Amadou Diallo. Une crise qui perdure depuis l’élection de ce dernier comme Secrétaire général de la Confédération Nationale des travailleurs de Guinée (CNTG), qui est reconnue par le gouvernement.
Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com