Battu par le Swaziland (1-2), la Guinée a raté son entrée dans les éliminatoires de la CAN 2017. Pour Luis Fernandez, le nouveau sélectionneur du Syli, il n’y a pas lieu de s’inquiéter malgré la défaite.
Avec un effectif fortement renouvelé et des circonstance compliquées (la Guinée a joué son match « à domicile » à Casablanca en raison du virus Ebola), l’ancien coach du PSG et l’Athletic Bilbao veut positiver. « Dans le football, dominer n’est pas gagner. Les joueurs ont essayé, ils ont appliqué les consignes. Je ne suis pas mécontent : il y a eu une domination constante, on a eu des occasions et des situations pour revenir à la marque… Seulement, on a manqué de réussite. Les garçons ont fait pour le mieux, ils ont répondu à mes attentes. Evidemment qu’il y a de la déception. Quand on ne gagne pas, on est tristes,insiste le technicien français. Mais ce n’est pas fini. Le parcours est encore long, on aura l’occasion de prendre notre revanche. Rien n’est perdu, il y a des matches aller, des matches retour. On a toujours l’ambition de remporter des matches à l’extérieur. Là, on jouait au Maroc, il a fallu s’adapter au terrain, au manque d’ambiance, à l’absence des supporters… On aurait bien aimé jouer au Stade du 28-septembre mais ce n’était pas possible pour les raisons que vous connaissez… Et puis il ne faut pas oublier que beaucoup de joueurs faisaient leurs débuts ou presque. A part Kamil Zayatte, qui a 30 ans, Boubacar Fofana, 25, ou Florentin Pogba, 24, les autres ont 20 ans. Vous voulez déjà les condamner ? Vous ne voulez pas leur donner une deuxième ou une troisième chance ? Eux, ils sont venus. Pour l’amour du maillot. Maintenant, il faut construire, bâtir avec eux. Les regarder et les suivre. Vous voulez parfois aller trop vite. Il faut prendre le temps de vivre, de voir, d’observer. Et surtout de les suivre, qu’ils soient titulaires en club et les aider à progresser pour avancer. »
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