Construite en 1974 par République populaire de Chine, la Centrale de Tinkisso alimente en courant électrique, Dabola ville, la Commune Rurale (CR) de Bissikirima ainsi que les préfectures de Dinguiraye et Faranah qui dit-on, a été prévu en 1980. Le barrage Tinkisso dispose d’une puissance de 1.650 kilos watts, avec à la clé, 3 groupes de 550 kW.
Selon le tableau de distribution établi par l’équipe dirigeante de la Centrale en question, la Commune Urbaine (CU) de Dabola seulement, bénéficie de 30 Kilos volt du courant abaissé en 6,3 KV.
La CR de Bissikirima et les préfectures de Dinguiraye-Faranah, bénéficient de la même consommation, selon le Chef Centrale Telly Oumar Bah.
Le barrage journalier nous a fait savoir le technicien, a une capacité utile ou exploitable se chiffre à 113.000m3.
La conduite du barrage dont il s’agit, mesure un diamètre est de 1m40. Longueur 383m, hauteur de chute 60m, débit 1,127m3/s multiplié par 3 et la pression qui est de 6 bars méga pascal.
Avec l’agrandissement de la ville, le barrage Tinkisso est confronté à d’énormes difficultés liées entre autres : à la surcharge des groupes de production, la déforestation des berges du barrage, le vieillissement des postes du système ainsi que des lignes de transport et de distribution.
Le responsable de la Centrale, le barrage Tinkisso2 situé à 10 km en amont du barrage Tinkisso1, devrait augmenter la production. Hélas ! Le projet devant aboutir à sa réalisation est resté lettre morte depuis des ans.
Que faut-il faire pour éviter une éventuelle crise de délestage dans la préfecture de Dabola ?
Faire la promotion des lampes économiques, rénover les postes et lignes de transport et distribution, augmenter la capacité de la retenue d’eau ou protéger les berges du bassin versant de Tinkisso exposé aux aléas de la nature ?
Mamadouba Camara, ,correspondant www.kababachir.com