‘’ Il est hors de question d’accepter la présidentielle avant les communales’’ avertit Fodé Oussou Fofana de l’UFDG

’’Si M. Alpha Condé n’organise pas les élections locales, nous empêcherons la tenue des élections présidentielles, s’il y a un prix à payer, nous payerons même s’il sort l’armée pour tuer les gens, le seul guinéen qui restera dira que nous ne sommes pas d’accord…’’. C’est en ces termes que l’Honorable Fodé Oussou Fofana, Vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a mis en garde le locataire du palais Sékhoutouréya sur les risques liés à la tenue de la présidentielle avant les communales.

S’exprimait au micro de Kababachir.com, sur la situation sociopolitique de la Guinée, au cours d’un entretien, Dr Fodé Oussou Fofana est catégorique ! Pas question d’accepter les élections présidentielles avant les communales, qui serait, selon lui, synonyme d’un 2ème mandat du président Alpha Condé.

’’Il est hors de question d’accepter la présidentielle avant les communales. Parce que accepter ça, c’est donner Alpha Condé un second mandat. Le RPG n’a pas de militants, il a peur d’organiser les élections communales, parce que s’il perd le soutien des élus locaux à la base, il perd le soutien des Chefs des quartiers, des maires, il va gagner quoi ?’’ S’interroge le président du groupe parlementaire ‘’les Libéraux Démocrates’’

Et Dr Fodé Oussou d’ajouter : ’’Je peux parier que s’il y a un second tour à la présidentielle, ça sera deux leaders de l’opposition. Avec la misère et la précarité aujourd’hui, M. Alpha Condé ne passera pas au second tour. Même s’il met tout l’argent, tout l’arsenal qu’il a aujourd’hui, une élection organisée dans la transparence, je vous assure que M. Alpha Condé ne peux pas avoir son ticket pour le second tour, parce que les guinéens ne tomberont pas dans le piège. » dira Fodé Oussou Fofana, qui dénonce la mauvaise gouvernance du régime actuel.

A cinq mois de la présidentielle, pouvoir et opposition restent toujours divisés autour du chronogramme électoral, qui inverse l’ordre des élections. Malgré « la main tendue » du gouvernement pour l’ouverture d’un dialogue politique devant permettre une sortie de crise, l’opposition craint toujours de tomber dans de piège du pouvoir et se donne 48 heures pour décider si oui ou non elle compte participer au dialogue politique.

Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com

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