Après ce qu’il perçoit comme un succès de son premier mot d’ordre du lundi 1er septembre, le Collectifs des opérateurs et commerçants se disant victimes des manifestations politiques de 2012 et 2013, n’entend pas faire marche-arrière. C’est en substance la conclusion de la rencontre-bilan qu’elle tenue ce mardi à Conakry.
Au cours de la rencontre, les membres du Collectif se sont bien entendu félicités de la réussite, disent-il, »totale » de la première journée sans commerce du 1er septembre. Profitant de l’occasion, ils ont adressé leurs remerciements et exprimé toute leur gratitude à tous ceux qui leur avaient témoigné la solidarité. Ils se réjouissent en outre de la responsabilité qui, selon eux, aurait caractérisé la journée.
Fort de ce premier succès, le Collectif n’entend pas se limiter à ce premier mot d’ordre. Estimant que leur indemnisation est « un droit et non une faveur de la part de l’Etat », les membres l’intensification de la lutte à travers d’autres mots d’ordre qui devraient être prochainement lancés. Selon eux, il n’est surtout pas question de baisser les bras jusqu’à l’ultime aboutissement de leur revendication (le remboursement de près de 47 milliards de GNF aux quelques 442 membres du Collectif).
Face à cette détermination, le gouvernement à travers le ministère du commerce appelle les protestataires à privilégier la voie du dialogue. Un message qui a du mal à tombe dans de bonnes oreilles du côté du Collectif qui, il faut le rappeler, bénéficie du soutien circonstanciel du Groupe organisé des hommes d’affaires (Goha).
Anna Diakité, Kabanews