Infrastructure: Axe Dabola-Bisskirima, les riverains étouffés par des nuées de poussières

 « Nids de poules, trous béants, nuées de poussières, goudron complètement détruit… » C’est l’image que présente la route nationale liant la Commune Rurale (CR) de Bissikirima à la Commune Urbaine (CU) de la préfecture de Dabola.

Si hier, 15 ou 20 minutes suffisaient pour parcourir ledit axe, aujourd’hui, il en faut 2 heures  30 minutes. Toute chose qui représente un calvaire pour les usagers et riverains asphyxiés par des nuées de poussières en longueur de journée. Pour preuve ? L’étranger qui y arrive, n’a pas besoin de tant de réflexion pour comprendre la peine des habitants qui ont du mal à faire écouler les produits vivriers pour d’autres villes.

La dégradation avancée de la route Dabola-Bisskirima, est à l’origine de beaucoup d’accidents, surtout, avec les motocyclistes. Depuis longtemps, la population de cette localité rêve des ouvrages de franchissement en vain.  En guise d’illustration, le district de Toumanya situé à 22 km de Bissikirima reste toujours enclave.

De l’autre côté, celle  du district  de BENDOU, casé à 34 km de la CR citée-haut, semble totalement coupé du monde. Pourtant, il est qualifié de grenier de la sous-préfecture de Bissikirima, à cause de nombreuses plaines cultivables qu’il envelope. Tenez. Les habitants du  village DIBAMBA, circonscrit à 9 km de la CR, derrière le fleuve Tinkisso, tirent également le diable par la queue. Pour ce qui est de la desserte en eau potable dans ces localités, le gouvernement aura beaucoup fait. Mais, les forages ne suffisent pas. S’est exprimée femme transportant des seaux d’eau.

Interrogé sur la situation, le premier responsable de Bissikirima, M. Aliou Barry jure adressé que de requêtes à la tutelle qui a promis
monts et vallées. Mais sur le terrain, la réalité est toute autre.

Mamadouba Camara, www.kababchir.com

 

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