Insécurité en Guinée: Une activiste de la Société civile dit être menacée….

Alors qu’on n’arrive toujours pas à identifier les auteurs de l’assassinat de l’ancien ministre Thierno Aliou Diaouné, activiste de la Société civile, tué le 6 février dernier par des inconnus, une autre activiste de la Société civile guinéenne, dit être menacée par des inconnus.

Mme Fatou Baldé, qui s’est exprimée mercredi matin sur les ondes d’une radio locale, dit avoir reçu des messages anonymes sur son numéro de téléphone, par des inconnus, lui menaçant de mort.

A la question de savoir si les auteurs des ces messages ne sont pas encore identifiés à travers les différents opérateurs de téléphonie de la place et la police, Mme Fatou Baldé, répond : « Vous savez, lorsque la police fait une réquisition au niveau de l’opérateur en question, l’opérateur a l’obligation de procéder à l’identification de la personne. » Mais pour l’heure, les auteurs de ces messages ne sont pas identifiés, malgré les démarches menées auprès de la police, déplore-t-elle.

Devant ces multiples menaces, Mme Fatou Baldé ne veut pas se taire, elle a déjà avertir l’opinion nationale et internationale, à travers un courrier adressé aux différentes chancelleries.

« Je me suis dis si je me tais, je serais responsable de ce qui pourrait m’arriver. Alors j’ai été voir les personnes concernées à savoir les institutions chargées de la sécurité des citoyens et les personne dans les commissariats chargées des droits de l’homme » a-t-il expliquée.

Même si Mme Fatou Baldé ne veut pas indexer une personne, l’idée selon laquelle, ces menaces pourraient venir de son propre camp, n’est pas à exclure, compte tenue de la crise institutionnelle que connait depuis un certains temps, la Société civile guinéenne.

Toutefois, il convient de rappeler que Mme Fatou Baldé avait pris part à la marche pacifique que la Société civile guinéenne avait organisée la semaine dernière à Conakry, pour dénoncer la dégradation du climat d’insécurité en Guinée, mais qui a été finalement stoppée par les forces de l’ordre.

Au delà donc des discours politiques et des annonces des mesures prises pour éradiquer ce fléau, les guinéens restent aujourd’hui exposés au risque d’insécurité et personne n’est à l’abri.

Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com

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