A l’instar de tous leurs confrères de la Guinée toute entière, les journalistes de la ville de Kankan ont eux aussi observé une journée du Mardi 09 février 2016 sans presse, en réponse de l’appel du communiqué de l’Union des Radio et Télévisions Libre de Guinée. Une disposition qui fait suite à la mort tragique d’un confrère, Mohamed Diallo à Conakry
Le message était clair partout à Kankan dès les premières heures de la matinée d’hier. Aucune émission sur les 6 radios privées et sur la radio rurale.
Selon les précisions de d’un de nos confrères, Souleymane Diallo, Les journalistes de ses différentes stations radiophoniques sont meurtris depuis l’annonce de cette triste nouvelle. Et, cette mort ne devrait pas rester impunie comme nous avons l’habitude de voir dans ce pays.
Du côté de la population, la journée du mardi sans presse, est plutôt salutaire. Des quatre coins de la ville, les citoyens habitués aux différents bulletins d’informations sur les ondes locales de la ville se sont senti autant touché que les hommes de media eux-mêmes. Ils sympathisaient et fustigeaient les abus politiques tout en reclamant justice.
Dans l’attente d’une justice peu certaine, rappelons que Mohamed Koula Diallo a été tué froidement lors de récentes échauffourées entre pro et anti Bah Oury, au siège de l’UFDG, le vendredi 05 novembre 2016.
CHEICK SEKOU BERTHE, correspondant www.kababachir.com à Kankan