La clé de Kaloum ‘‘remise’’ au président Alpha Condé

A l’approche de l’élection présidentielle – dont le premier tour est prévu pour le 11 octobre prochain -, les associations et mouvements de soutien à la réélection d’Alpha Condé se multiplient. Organisateurs de grandes ‘‘mamaya’’ entre la capitale et les villes de l’intérieur du pays, ces mouvements ne manquent jamais d’idées pour mobiliser les foules en ‹‹faveur›› du président en exercice.

Ce samedi 30 mai, des jeunes réunis au sein de la Jeunesse républicaine de Guinée ont remis officiellement ce qu’ils ont appelé la clé de Kaloum au président Alpha Condé. Objectif assurer au Chef de l’État qu’il ne partagera avec personne la commune de Kaloum lors des prochaines échéances électorales. Plusieurs commis de l’État étaient présents à cette cérémonie. Le gouverneur de Conakry, Soriba Sorel Camara, inconditionnel de ce genre de rencontres, a appelé au respect de l’autorité de l’État. «Cette clé est utilisée pour ouvrir la porte à la paix, à l’unité et à la cohésion ; fermer la porte à la démagogie, à la trahison, au non respect de l’autorité de l’État», a-t-il précisé.

Plus loin, le corbeau de Conakry a défendu que Kaloum est l’épicentre de la paix, la résidence du Chef de l’État, le siège des institutions républicaines, un havre de paix.

Le président Alpha Condé n’était pas présent à la cérémonie marquée par la prestation de quelques artistes lors d’un carnaval parti de l’esplanade du palais du peuple pour le centre-ville. Mais tout porte à croire que le locataire du palais Sékoutoureyah prendra acte.

En août 2009 sous le règne du Conseil national pour la démocratie et le développement (junte militaire qui avait pris le pouvoir au lendemain du décès du général Lansana Conté), le gouverneur d’alors Mohamed Diop avait ‘‘remis la clé de la ville de Conakry’’ au capitaine Moussa Dadis Camara (qui assurait la fonction de Chef de l’État) pour lui exprimer le soutien total de la population conakryoise ; alors que l’éventualité de sa candidature commençait à faire de remous. Moins d’un mois plus tard c’était produit le 28 septembre. A Soriba Sorel Camara de faire la différence…

Thierno Diallo, www.kababachir.com

  1. Abdel G. Diaby dit

    #ViveNewDemocrate!!!Traditionnellement, l’administration est soumise au contrôle du juge, ainsi qu’à celui du Parlement. Mais ces contrôles n’étaient pas toujours suffisants, et c’est pourquoi l’action des médiateurs administratifs est venue s’y ajouter.
    Les compétences confèrent aussi des obligations. Il peut y avoir excès de pouvoir non seulement lorsqu’une autorité empiète sur les compétences d’une autre autorité, mais aussi lorsqu’elle s’abstient d’exercer les siennes. Par exemple, un maire ne peut pas refuser d’instruire une demande de permis de construire, alors que la loi le charge de statuer sur de telles demandes.

  2. Abdel G. Diaby dit

    Public relations (PR) specialists are expensive, politicians with the best financial resources as usual maintain the upper hand. Keeping those that may be better qualified but less fortunate remain in the dark. PR specialists are paid to work on different ways to promote their employer, nothing else, therefore they acquire better skills with experience and they also acquire a wide network that can help them achieve their goals.

    Another danger with these spin doctors is in keeping leaders that can no longer perform their duties in power, such as is the experience in Venezuela with Hugo Chávez (The Economist, 2015).

    It seems to become nothing more than a popularity contest, which only the politicians with great exposure can win, since one cannot become popular if no one knows he or she exists no matter how qualified he or she may be.

    Although the role of the executive varies from country to country, usually it will propose the majority of legislation, and propose government agenda. In presidential systems, the executive often has the power to veto legislation. Most executives in both systems are responsible for foreign relations, the military and police, and the bureaucracy. Ministers or other officials head a country’s public offices, such as a foreign ministry or defence ministry. The election of a different executive is therefore capable of revolutionising an entire country’s approach to government! #ViveNewDemocrats!!!

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