Une adolescente aurait été agressée par son oncle désireux d’avoir des relations incestueuses dans le quartier Daka avant d’être finalement abusée par celui-ci il y a près d’un mois. Cette dernière venue se plaindre à l’escadron aurait subi également violée par 2 agents de l’escadron dont un commandant.
La violence gagne des proportions inquiétantes dans la cité et une grande part de viols. On a l’impression d’être dans un film de fiction et pourtant les faits sont réels, comme l’explique dans l’anonymat la victime sur un ton très pathétique. « J’ai été violée par mon oncle. Après je suis parti à l’escadron pour me plaindre un commandant m’a dit de partir le montrer où mon oncle reste la nuit. Il m’a envoyé chez lui et j’ai resté chez lui jusqu’à 00 heures. J’étais avec quelqu’un qui s’appelle Abdoulaye. il est revenu de l’escadron pour dire à ce dernier de sortir dans la maison. Après qu’Abdoulaye est sorti, il est venu pour me dire forcement qu’il va se coucher avec moi, j’ai refusé. Ensuite il m’a fait peur, de suite il m’a connu comme une femme ». Raconte-t-elle.
Dans sa maison familiale, la fille aurait essuyé des menaces de sa grand-mère après qu’elle ait pris la décision de briser le silence. Boubacar Diallo a été relâché contre de l’argent . « J’avais parlé de cela à ma grand-mère, elle a dit que c’est mon affaire. Elle a appelé ma mère, je voulais venir me plaindre, elle m’a même enchaîné. On (NDLR : mon oncle) on lui avait envoyé à l’escadron pour faire cinq jours, ma grand-mère les a donné 500 000 GNF pour qu’il soit libéré, j’ai vu même avec mes yeux ».
Dans ce même ordre d’idée, elle raconte les circonstances dans lesquelles le nommé Pépé de l’escadron aurait abusé d’elle. « Depuis que le commandant s’est couché sur moi, je ne me sens pas bien. Après j’ai expliqué à l’homme qui s’appelle Pépé un agent de l’escadron aussi. il m’a dit de l’accompagner c’est son ami, je dis que ne vais pas partir, du coup nous sommes allés. Arrivée sur les lieux, il dit qu’il va faire l’amour avec moi, j’ai refusé. avec l’aide de son ami, il a enlevé mon pantalon et il abusé de moi. »
Inquiète et ne sachant plus à quel saint se vouer, la fille lance un cri de cœur aux autorités pour que justice lui soit rendue.
Pour l’heure l’affaire se trouve dans les mains du commissariat central de police de Labé, de la gendarmerie régionale et le service en charge de l’enfance et des affaires sociales de la préfecture.
Affaire à suivre….
Sally Bilaly Sow correspondant kabanews à Labé
Oh la la Que c’est horrible!!!!!