Labé : certains conducteurs de taxi-moto en colère contre leurs leaders syndicaux

La tension était électrique le jeudi dernier  dans l’après-midi entre certains conducteurs de taxi et la CMIS (compagnie  mobile d’intervention et de sécurité)  de Labé.  Ces frondeurs selon leurs leaders  syndicaux  ont refusé de payer le droit de stationnement.

Services de sécurité d’un côté et manifestants de l’autre, c’est le  schéma qui était de  mise  dans la commune urbaine de Labé. De l’avis des syndicats, leur souscrivant ont refusé  de s’acquitter de leur droit de stationnement. Diallo Alpha Madiwou est le secrétaire général  adjoint des syndicats taxi moto

«  Nos conducteurs nous nous sommes révoltés, soit disant qu’ils ne vont pas payer le droit de stationnement. La commune a vraiment chargé aux syndicalistes de réclamer à leurs chauffeurs 15.000 GNF en raison de 500 GNF par jour. Nous réclamons  le mois d’octobre. Mais le taxi maître tu lui dis de venir pour que tu puisses échanger avec lui, il refuse. Il dit souvent qu’il n’a pas du temps ». accuse-t-il.

 Un  protestataire soutient que les syndicats avaient mal compris  les raisons de leur grogne. «  Nous n’avons pas refusé de payer les taxes. Nous étions venus pour qu’on puisse échanger avec eux. Pas pour faire du palabre »  s’est-il défendu.

Pour lui manifestant, l’épreuve  de  force  des  agents  de  sécurité  à l’endroit des  manifestants  est une  orchestration  de  leurs  leaders  syndicaux.

« Lorsque nous étions arrivés pour les rencontrer, ils ont appelé les forces de l’ordre et ceux-ci ont tombé sur nous. Ils nous ont frappé, cela ne nous met pas en l’aise » fustige-t-il.

Bien que cette affaire ait tourné au vinaigre, un autre conducteur de taxi moto  invite les syndicalistes  au  dialogue  pour  aplanir une  fois  pour  toutes  les  différends.

« Nous cherchons  l’amiable.   Nous allons, nous entendre sur un point pour qu’on puisse se comprendre » a-t-il lancé.

À noter que ces  dernières semaines Les manifestations sont devenues récurrentes et  quasi  régulières dans  la  cité  de  Karamoko Alpha.  Et La rue est devenue la  plateforme idéale   des réclamations. À quand une véritable prise de conscience de nous population ? Wait and  see (attendons de voir)

Sally Bilaly Sow  correspondant kababachir.com à Labé

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