Labé : le corps sans vie d’un ressortissant sénégalais retrouvé dans un marigot

Deux jours après que  Samba Tenin Barry ait ôté sa vie à l’aide de son fusil artisanal, ce vendredi 21 novembre 2014,  c’est le corps sans vie d’un ressortissant sénégalais  qui a été retrouvé dans un  marigot  (à Thialakoun)  délimitant les quartiers de Daka  1 et de Doghol, dans  l’est de la commune urbaine de Labé aux environs de 12 heures.  Le corps inanimé de Mohamed Kan âgé de 42 ans flotté au-dessus de l’eau.

 Selon des informations obtenues  sur place, auprès d’Abdoul Karim  de profession maçon qui a connu  cet homme  avant aujourd’hui,  il souffrirait d’une mal nutrition aigue. «   On construisait une maison pour quelqu’un non loin d’ici. C’est là-bas qu’il est  venu  nous trouver pour la première fois.  On appelait pour manger ensemble aux heures de repas.  À la tombée de la nuit on se sépare. Depuis, on ne s’est pas revu, c’est aujourd’hui que je l’ai vu.  Pendant qu’il était venu nous trouver pour la première fois, il était malade. Il avait une mal nutrition aigue.   Il est d’origine sénégalaise. C’est d’un autre pays qu’il vienne, je ne me souviens pas du nom exactement.  Il voulait rentrer chez lui au Sénégal mais il n’avait pas des moyens ».

 Informé de la nouvelle  par un citoyen de sa localité,  le chef de secteur de  Dombhi Mamadou Saliou livre son constat « c’est un citoyen du nom  d’Alpha Moussa qui m’a joint au téléphone, pour me dire qu’il a trouvé ce corps-là.  Je suis venu j’ai trouvé que son corps dans l’eau.  Pendant ce temps il était nu.  Après j’ai appelle le chef de quartier pour l’informer de la mauvaise nouvelle ».

Les officiers de constat de la gendarmerie, inspecteurs de police du commissariat central et agents de la garde communale se sont transportés sur les lieux de la découverte. Sur place, ils ont trouvé son sac dans lequel il y avait des ordonnances médicales, une torche (…) et un poste radio.

Au moment où nous quittions les lieux, les ressortissants  sénégalais résidents à Labé seraient  informer de venir s’ajouter aux autorités locales  pour procéder à son inhumation.

Il est à déplorer  l’absence des médecins légistes  pour diagnostiquer de quoi il serait décédé.

  Sally Bilaly Sow correspondant www.kababachir.com à Labé