Le bureau fédéral de l’ufdg de Labé avait récemment organisé une marche pacifique pour demander le départ de Monsieur Mamadi Magassouba et de Mory Sangaré respectivement directeur préfectoral de l’éducation et inspecteur régional de l’éducation accusés par la fédération de l’ufdg d’opérer des mutations arbitraires des cadres issus des rangs de son parti.
Pour rappel, cette marche avait connu l’arrestation de trente-trois (33) jeunes manifestants.
Le garde du corps du préfet de Labé fut arrêté à l’époque pour avoir tiré sur un manifestant. Après d’énormes négociations pour le retour au calme et à la quiétude sociale, un protocole d’accord fut trouvé entre les autorités, société civile et partis politiques pour la libération les personnes arrêtées.
À peine, c’est le garde du corps du préfet jusque-là détenu au camp Elhadj Oumar Tall de Labé qui est libéré sans aucun jugement. Une libération confirmée et lâchement justifiée par les autorités préfectorales estimant que la libération serait fondée à partir du moment où les autres détenus pour la même manifestation ont été libérés.
Selon beaucoup d’observateurs, cet état de fait va encourager la gâchette facile dans les rangs des services de sécurité.
Sally Bilaly Sow, correspondant www.kababachir.com à Labé