Labé : A l’aide de son fusil, il s’est donné la mort

Samba Tenin  Barry  c’est le nom  de la personne qui s’est donné la mort par un coup de fusil ce mercredi 19 novembre 2014 à l’aube.  Le drame a eu lieu dans le quartier Doghol, secteur kaldouyabhé, commune urbaine de Labé.  Son corps inanimé a été retrouvé dans un basfond.

 La victime vivait dans une maison non loin de la boite de  nuit  de Doghol, marié et père de cinq enfants, Samba Tenin Barry avait la quarantaine et il était forgeron de profession. Selon  son petit frère, Dian Bhoye Barry  une démence  tourmentait  l’homme : «  Ce matin j’ai appris  que mon frère s’est suicidé à Doghol, secteur kaldouyabhé.   J’ai fait l’apprentissage menuiserie avec lui à Koubia. Avant il avait une dépression mentale ».

De son côté, le chef de quartier adjoint de Doghol  Thierno Mamadou Saliou Diallo trouvé sur place, explique les circonstances dans lesquelles, il a appris la mauvaise  nouvelle, ce matin.

«  Vers  07 heures 40 j’ai reçu  chez moi, le chef du secteur et un citoyen  du nom de Sally Dian Bhoye.  Ils sont allés me trouver  dans mon salon pour m’informer que le citoyen a trouvé ce corps dans le basfond.  Il s’est suicidé.  Immédiatement nous avons informé sa famille et les services de sécurité ».

 Informés par les autorités locales de Doghol, l’équipe de la garde communale et  les inspecteurs du commissariat central de police  de Labé  en compagnie de la presse  locale se sont rendus sur les lieux pour constater les faits.  Le commandant Ousmane de la garde communale, déplore la négligence des proches  qui  ont laissé la  victime  en  possession d’une   arme  connaissant son état psychique. «  J’ai été informé par le chef de secteur le matin de cette triste nouvelle.  Nous sommes allés avec les inspecteurs de la police du commissariat central, effectivement nous avons trouvé qu’il s’est suicidé à l’aide de son arme.  C’est très dommage parce que  ses parents ont dit qu’il a une dépression mentale, malgré qu’il ait fou il a une arme. C’est une négligence de ses parents ».

   Ce cas de suicide relance une nouvelle fois, la question de la violence en  général et  le  cas de la prolifération des armes  conventionnelles ou non conventionnelles à travers le pays, en particulier.

  Sally Bilaly Sow correspondant kababachir.com à Labé

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