Après la décision des autorités sanitaires de Labé de fermer toutes les pharmacies et cliniques parallèles du centre urbain, les activités de ces dernières ont repris de plus belle dans la ville.
Cette fermeture avait fait suite au cas d’Ébola non confirmé qui avait créé la psychose dans cité à la clinique Sagalé, située dans le quartier Tata au nord de la commune urbaine.
A cet effet, le directeur régional de la santé de Labé Dr Oudy bah avait pris cette décision qui ne fait l’objet d’aucune application faute de rigueur même si pour un départ les tenanciers de ces institutions parallèles avaient arrêté de fonctionner pour le respect de l’autorité et le temps de comprendre.
Faute de trouver un répondant à la direction régionale de la santé de Labé causé, par l’absence du premier responsable, nous nous sommes rendus dans certaines pharmacies et cliniques de la ville où les responsables nous ont confié hors micro que cette mesure n’était que provisoire en attendant l’apaisement de la tension suscitée par le virus Ébola qui faisait rage dans la région. « La tornade passée place au beau temps ». Dit-on.
Pour d’autres, c’est juste un feu de paille, car selon eux les autorités savent pertinemment que ces activités sont leur source de revenus, il est donc impensable de fermer ces pharmacies et cliniques. Ces tenanciers qui du reste pallient au manque de couverture sanitaire pour le guinéen lambda assurant néanmoins de gérer leurs institutions dans le strict respect des mesures de prévention de lutte contre le virus Ebola.
Sally Bilaly Sow, correspondant www.kababachir.com à Labé
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