Le personnel parlementaire en grève depuis ce lundi 23 mars 2015 bénéficie de la solidarité du député, non inscrit Holomo Kony KOUROUMA. Pour lui, les fonctionnaires de l’assemblée vivent dans des conditions inadmissibles. « Je suis entièrement solidaire avec le personnel parlementaire concernant ses revendications. J’ai assisté à la dernière pays ici. C’était ma première fois de voir quelqu’un prendre son salaire et être triste. Les conditions de vie de nos collègues fonctionnaires parlementaires sont vraiment lamentables. Il y a des travailleurs ici qui ne touchent même pas le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui est légal. Donc on ne peut pas concevoir que l’assemblée nationale, en tant qu’institution qui fait les lois soit une institution où il y a des travailleurs qui n’ont pas le salaire minimum » déplore le député de l’UGDD.
Et Holomo Kony KOUROUMA d’ajouter: « Depuis plusieurs années ce personnel n’a bénéficié d’aucune augmentation de salaire, alors que les fonctionnaires ont bénéficié de plus de cinq augmentations de salaires. C’est une situation qu’il faut revoir et il faut la revoir de façon urgente. Depuis plus d’un an nous les députés nous sommes saisis de cette question. A notre prise de fonction, nous avons demandé tout de suite que leurs salaires soient doublés. Mais à notre grande surprise rien n’a été fait dans ce sens. Nous souhaitons que les autorités entendent d’une bonne oreille ce qu’ils revendiquent. Ce n’est que leur droit ».
Selon un des grévistes rencontré dans l’enceinte du palais, le plus grand salarié du groupe ne touche pas plus de 750 000 francs guinéens. Et jusqu’à date, aucun membre du bureau de l’assemblée n’a accepté de se prononcer sur la grève.
Oumar Rafiou DIALLO, www.kababachir.com
Mais pourquoi, diable, les fonctionnaires de l’Assemblée ont-ils un statu particulier (négatif). Bon Dieu! Alignez-les à ceux de la Fonction Publique tout simplement, à défaut de mieux…