Lelouma : Fodé Oussou Fofana assène le gouvernement

Sept jeunes guinéens ont péri au large des côtes libyennes. Ces jeunes tous originaires de la préfecture de Lelouma tentaient de rejoindre l’Europe. Ce dimanche, une délégation parlementaire du groupe des libéraux-démocrates s’est rendue à Korbhé sous-préfecture de Lelouma pour présenter les condoléances aux familles éplorées.

Pour rappel, ils étaient plus de 100 migrants africains à perdre la vie sur les côtes libyennes au mois d’août dernier. Parmi eux, sept étaient guinéens, tous ressortissants de la sous-préfecture de Korbhé, préfecture de Lelouma. Pour compatir à la douleur des familles endeuillées, certains députés guinéens ont présenté ce week-end leurs condoléances à ces familles au nom du groupe parlementaire des Libéraux démocratiques.

Cette délégation était muni d’une enveloppe de plus trois millions de nos francs. Docteur Ibrahima Diallo est le député uninominal de Lelouma. « Aujourd’hui, nous avons les noms de sept victimes, malheureusement les corps ne sont pas encore rapatrieés. Vous connaissez les conditions dans lesquelles ces gens-là sont restés dans l’eau. Nous sommes venus pour soutenir les différentes familles éplorées ».

Pour Docteur Fodé Oussou Fofana vice-président de l’UFDG, ces jeunes guinéens partaient à la recherche du bonheur. Il déplore en même temps le manque d’emploi en Guinée et l’indifférence de l’État face à ce drame. « Quand on a perdu sept jeunes Guinéens, il faut se poser la question pour quoi ces jeunes-là sont morts. Ils étaient là pour pouvoir survivre. Ils n’ont pas d’espoir ici. Nous pensons honnêtement, il est de la responsabilité du gouvernement d’en parler. Même si le gouvernement ne se déplace pas de Conakry, mais au moins demander au gouverneur de Labé et au préfet de prendre contact avec les familles de ces victimes et leur présenter des condoléances au nom du gouvernement ».

Il faut signaler que plusieurs jeunes africains perdent la vie chaque année dans les eaux méditerranéennes dans l’espoir de rejoindre le vieux continent. Pour freiner cette pratique une politique doit être mise en œuvre par les autorités guinéennes afin de faciliter l’emploi des jeunes.

Sally Bilaly Sow correspondant Kabanews à Labé

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.