« l’épidémie à virus Ebola a fait près 600 enfants identifiés », selon Akoye GUILAVOGUI chef de division protection de l’enfance du ministère des affaires sociales

L’humanité a célébré ce vendredi 12 juin la journée mondiale contre le travail des enfants. Cette année, l’accent est mis sur l’importance qu’une éducation de qualité joue dans la lutte contre le travail infantile.  En Guinée, plusieurs enfants sont obligés d’exercer un travail pour vivre. Une réalité qui contraste avec les lois internationales sur les droits de l’enfant dont le pays est signataire. « La Guinée fait partie u protocole des Nations Unies depuis longtemps. Il y a aussi d’autres protocoles sur des questions spécifiques sur le travail qui ont été adoptés par la Guinée, notamment la convention 132 et la convention 182 sur ce qu’on a appelé le travail des enfants. Cette journée constitue pour nous non pas un coup d’arrêt, mais une journée de réflexion sur comment faire en sorte que les enfants soient moins astreints au travail » a souligné le chef de division protection de l’enfance du ministère des affaires sociales.

« Le contexte guinéen est marqué par l’épidémie à virus Ebola qui a fait à peu près 600 enfants identifiés qui bénéficient de service. Mais il y a d’autres qui ont été obligés de se prendre en charge pour leur survie; donc de travailler parce qu’ils ont perdu leurs parents qui devaient s’occuper d’eux. Donc il faut avoir une pensée pour ces enfants, mais aussi pour les nombreux enfants qui se retrouvent dans la rue qui donc sont obligés de se battre pour leur survie » a poursuivi Akoye GUILAVOGUI. Ce haut cadre du département des affaires sociales plaide en faveur d’une meilleure prise en charge des tout-petits par l’Etat.

Oumar Rafiou DIALL, www.kababachir.com

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