« S’il y a désertion, c’est l’unité du déserteur qui doit nous informer suivant un rapport. Mais ce n’est pas les rumeurs ou autres choses. Nous ne tenons plus compte de cela. Nous travaillons sur la base de la légalité. Si par contre c’est un déserteur qui s’est rendu à son domicile, c’est extrêmement grave. Parce que la désertion est une infraction et celui qui recèle le déserteur peut être aussi poursuivi. Donc, moi je n’en sais rien. Pour l’instant, aucun Etat major ne m’a saisi d’une désertion. »
Le ministre délégué à la Défense nationale n’en finit plus avec ses contradictions. Et cette même contradiction que l’UFR a relevée pour crier au mensonge. « Sa réaction première a été de dire qu’il n’était pas au courant de cette opération mais lorsqu’il a rappelé par la suite, c’était de se contredire en avançant comme argument qu’il s’agirait d’une mission commanditée par la hiérarchie militaire, en vue de capturer des militaires déserteurs cachés chez Sidya Touré », a notamment dénoncé l’UFR qui parle de « gros mensonge ». Et mieux, « Une contre-vérité manifeste, quand on sait que des militaires ne sont pas casernés en Guinée et vivent dans leur grande majorité avec les autres citoyens dans les quartiers. »
Jeanne FOFANA, www.kababachir.com