Alors que le leader du PEDN doit rencontrer Dalein et Sydia ce dimanche pour discuter entre autres de la nouvelle voie à suivre, après le boycott, le deuxième après celui de l’année dernière en mai-juin, des voix s’élèvent au sein du PEDN pour se donner raison sur l’impossible équité devant prévaloir au Parlement.
Au cours d’une rencontre le week-end dernier, les uns et les autres se félicitaient de l’option qu’avait pris Lansana Kouyaté, parce que, « visionnaire », Hadja Sarangbè Condé, une des responsables du bureau national des femmes du PEDN.
De toute évidence, l’heure n’est pas de se donner raison ou pas, mais comment dégager Alpha Condé et sa clique par les urnes. Lansana Kouyaté lui, on le sait est toujours resté amer, de longs mois après la mise en place du Parlement. Un parlement sans valeur qui ne devait pas pousser les opposants à siéger. Mais, Lansana Kouyaté ne trouve pas très étonnant ce que nous vivons à l’Assemblée nation. « Moi ça ne m’étonne pas, je ne jette pas la pierre à ceux qui sont partis, mais nous, nous avons décidé de ne pas siéger. Cette décision, mal comprise à cette période, est aujourd’hui acceptée comme preuve de discernement à cause de tout ce qu’on fait subir à des élus du peuple par l’obstruction de tout débat sérieux et constructif. Dieu nous a donné des larmes pour pleurer, alors pleurons : les marches avaient été interrompues, sa suppléante, l’Assemblée n’est que cénacle de rejet du positif d’où on va où on retourne sans jamais savoir la fin des fins. »
Et de conclure que cette Assemblée-là est loin d’être digne du statut qu’elle incarne. Faux, avait répliqué le président du Parlement, à la clôture de la session des Lois.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com
