L’hôpital préfectoral de Dubréka manque de tout‏

À l’instar de la plupart des préfectures guinéennes, Dubréka manque énormément d’infrastructures de base. Illustration de cette triste réalité: l’hôpital préfectoral qui se trouve dans une dégradation poussée. Selon un journaliste présent dans la ville, l’édifice public ne dispose ni d’eau ni d’électricité.

La maternité n’a pas suffisamment de lits. Certaines personnes qui y sont admises dorment à même le sol. Pour éclairer les pièces, les parents des alités sont obligés d’utiliser des bougies ou des lampes chinoises. Quant à l’approvisionnement en eau, ils font recours à des bidons.

Dans une situation précaire comme celle-ci, la prise en charge des malades s’avère extrêmement difficile. La préfecture est, ces derniers temps, confrontée à la montée du nombre de cas confirmés d’Ebola. Ainsi, il est souhaitable que les autorités guinéennes travaillent pour la qualification de notre système de santé pour que les centres hospitaliers cessent d’être des mouroirs.

Thierno Diallo, www.kababachir.com

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