L’opposition risque de se faire humilier en demandant à ses éléments de se retirer du parlement et de la CENI

Pour obtenir l’inversement de l’ordre des élections établi par la Commission électorale nationale indépendante, l’opposition a jugé nécessaire de rééditer la stratégie qu’elle a déjà expérimentée en 2012. Il s’agit en effet du boycott des institutions. A l’époque, il lui avait fallu  quitter le CNT (conseil nationale de la transition), le gouvernement et la CENI pour que cette dernière soit recomposée, comme elle (l’opposition) l’exigeait.

Mais il importe de rappeler que les deux ministres issus du PEDN (parti de l’espoir  pour le développement national) de Lansana KOUYATE (ancien allié du RPG au second tour de la présidentielle de 2010) ont obéi à la lettre aux injonctions de leur patron en acceptant de quitter le beurre. Les représentants de l’ufdg, des NFD au CNT (conseil national de la transition) s’étaient également conformés au souhait de l’opposition.  Ce qui, somme toute avait permis d’accélérer les choses menant à la dissolution de l’ancienne équipe de l’institution électorale.

Cependant, si ça ne tenait qu’au représentant de l’UFR au CNT, rien n’en serait. Car, Professeur Maurice ZOGBELEMOU TOGBA avait décidé tout simplement de faire sourde oreille à l’appelle de la formation politique dont il avait mandat au niveau du parlement transitoire. Et tout récemment, c’est le représentant du parti de Sidya TOURE, Tély TOURE a la CENI qui s’est fait exclure de l’UFR pour avoir cessé de rendre compte à ses mandants des activités de l’institution.

L’opposition ne risque-t-elle pas de subir le même revers que l’ufr? C’est la question que bien d’observateurs se posent après l’annonce du boycott du parlement et de la CENI.

Oumar Rafiou DIALLO, www.kababachir.com

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