La lutte contre Ebola implique tout le monde : opposition et pouvoir s’entremêlent pour faire face au virus maudit. De son côté, l’UFR estime que : « Quand il y a un défi aussi important, on doit serrer les coudes pour se battre contre quelque chose qui menace réellement l’existence immédiate de notre pays ». Le président de l’UFR l’a dit lundi au cours d’une émission radiophonique. Sydia Touré a regretté que, vu d’ailleurs, « Les gens ont l’impression que nous portons tous le virus sur nous. »
La cause est connue selon Sydia Touré. Et bonjours les accusations qui sont devenues, on peut le dire, très classiques. « Cela vient de la manière calamiteuse dont on a géré ce problème. Je suis intervenu sur les Radios depuis la fin du mois de mai pour dire qu’on ne prenait pas assez de dispositions. Certains m’ont dit non, qu’on est en train de politiser. J’ai dit, qu’il ne s’agissait pas de politiser, que c’est un problème très sérieux avec des conséquences sanitaires extraordinairement graves. Et qui va avoir des conséquences économiques dramatiques », a notamment dit le président de l’UFR. Et d’ajouter : « J’aurai compris, pour une fois, si le gouvernement sortait de son enfermement pour faire appel à tout le monde, pour créer une commission concernant ce fléau. L’opposition aurait dû faire partie de cette commission. Et si on avait refusé cela, je crois qu’on aurait pu nous traiter de gens qui ne sont pas responsables. Je crois que quand il y a un défi aussi important, on doit serrer les coudes pour se battre contre quelque chose qui menace réellement l’existence immédiate de notre pays, en ce qui concerne la vie sanitaire et la vie économique. »
Jeanne FOFANA, Kabanews
