En 2015, les populations attendaient à une véritable prise de conscience de deux sections syndicales de transport des plus grandes centrales syndicales du pays dans la préfecture de Labé.
Les citoyens pensaient qu’ils avaient enterré leur hache de guerre sur la gestion des gares routières de la commune.
Pas plus tard qu’hier, la plaie qu’on pensait cicatriser a été remuée. Certains syndiqués de la CNTG et L’USTG s’en sont pris à ciel ouvert dans la soirée dans une gare routière improvisée.
Ce revirement de situation a été causé par le mutisme de la municipalité de Labé sur le lancement d’un appel d’offres devant aboutir à la gestion des différentes gares routières.
Rafraichissons la mémoire …
Le 08 octobre 2014, la mairie de Labé après l’incursion dans ses locaux [septembre 2014] des membres et responsables de la section syndicale de transport routier de la CNTG, avait décidé d’arrêter le contrat verbal qui la liait avec la CNTG fin le 31 décembre 2012.
Dans un document dont nous disposons une copie les conseillers communaux prévenaient : « L’appel d’offres sera désormais la seule voie d’attribution de la gestion des gares routières de la commune ».
Les conseillers communaux ne sont-ils pas responsables de cette cacophonie ?
» La constitution d’une commission ad hoc devant élaborer un DAO (dossier d’appel d’offres) à partir du 25 octobre 2014 pour la gestion des gares routières de Kouroula, Daka et Doghora à compter du 1er janvier 2015″. Indiquait-on toujours dans ce document officiel datant du 13 octobre 2014 signé par le maire de la commune urbaine, Elhadj Amadou Thiam.
Pour appliquer ces mesures, la section syndicale de transport de L’USTG avait rappelé le 15 janvier dernier la municipalité : « L’application des accords de sorties de crises de 2014 dont la finalité porte sur l’appel d’offres, la répartition des lignes, des points qui sont essentiellement des attributions de la commune, contenus dans le code des collectivités. Car le respect des engagements pris pourrait nous éviter des désagréments dans notre cité ».
Le dénouement…
Pour pallier à cette insuffisance notoire et guérir cette maladie chronique, endémique et incurable, la seule solution plausible sera la tenue des élections municipales.
Sally Bilaly Sow , correspondant www.kababachir.com à Labé