Mali (Yembering) : l’autre préfecture oubliée

La sous-préfecture de Mali Yembering située à plus de 80 kilomètres du chef-lieu de la région administrative de Labé est confrontée à de criards problèmes de développement.
Peuplée de 34.827 habitants selon le dernier recensement général de la population et de l’habitat, les autorités communales et sous-préfectorales de Mali Yembering se serrent les coudes pour booster ensemble le développement de la localité. Daouda Kanté est le sous-préfet de Yembering
 »Durant l’année écoulée, la commune a réalisé un abattoir avec air d’abattage qui a coûté plus de 300 millions de nos francs. »
Dans l’exécution des différents plans d’action des difficultés surgissent poursuit le commis de L’état. » Même si, il y a des difficultés avec l’aide de Dieu et le concours des citoyens, nous arrivons quand même à surmonter les pentes. Nos difficultés, ce sont  les routes entre les districts, ça c’est un problème crucial ».
Le gouvernement guinéen a assisté la localité dans la reconstruction des locaux de la gendarmerie et de la police détruits par des Vandales au cours des évènements de janvier et février 2007, rappelle Monsieur Kanté :  » le gouvernement nous a assisté dans un domaine très important, parce que les évènements de 2007, la gendarmerie et la police avaient été mises en l’air. Elles étaient complément endommagées.Le gouvernement s’est mis à la tâche et il y a eu reconstruction ».
Contrairement à d’autres, Daouda Kanté semble connaitre ses attributions et prône la réconciliation nationale disparue des radars guinéens au lendemain de la présidentielle de 2010. » Vous savez que nous les sous-préfets, nous sommes la tutelle rapprochée de la commune. Quand la commune va de ce côté, on leur dit que c’est ce qu’il faut et nous sensibilisons la population au point de vu de la réconciliation nationale  ».
En attendant une assistance du gouvernement pour la reconstruction des routes et pistes locales, les populations de la préfecture de Mali en général se voient obligées de garder leur mal en patience.
Sally Bilaly Sow, correspondant www.kababachir.com à Labé

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