Mamou est devenu à ce jour, un lieu privilégié des fous, venus d’horizons différents. Que vous soyez à pied ou en véhicule, il suffit juste de faire un tour dans le centre ville de Mamou pour voir la réalité.
En effet, Mamou étant situé sur une intersection de plusieurs axes routiers est très favorable à l’exode surtout pour les fous qui trouvent ici une vie de folie plus favorable (peut être). La population étant les premiers soutient de cette autre catégorie du peuple, ne reste pas indifférente face à cette cohabitation plus ou moins acceptable.
Si certains estiment qu’on ne peu pas les isoler car ils de nous (peuple), d’autres pensent que des précautions doivent être prise, même s’il ya des fous inoffensifs il y en a qui sont effrayants et dangereux.
A longueur de journée nous pouvons les apercevoir de temps à autres au niveau des marchés, des gares routières, près des restaurants à la recherche du mangé, près des grands carrefours ou encore dans la circulation.
Selon un citoyen, rencontré dans un restaurant de la ville explique qu’avant la guerre civile au Libéria on apercevait de plus en plus de fous dans les différentes villes du pays explique t’il avant d’appeler à la vigilance des forces de sécurité et de la population en particulière.
Notons que la région de Mamou ne possède aucun centre de traitement des personnes qui ont une dépression mentale à l’image de celui de Donka (CABANO).
Mamadou Barry, correspondant www.kababachir.com à Mamou
