La FEPAM a servi de cadre ce mardi 11 aout 2015, à la cérémonie d’habilitation des officiers de la police judiciaire (OPJ) de la région administrative de Mamou. Placée sous la présidence du gouverneur de la région Mamadou Oury Lemy Diallo, la cérémonie a connu la présence des autorités administratives régionales, préfectorales, communales, le groupement de la gendarmerie territoriale, la brigade mobile numéro 12, la police nationale et du commandant du bataillon autonome de Mamou (BAM). Le tout sous le magistère du procureur général auprès de la cour d’appel de Conakry, Mondjour Chérif, accompagné de ses proches collaborateurs dont l’avocat auprès de la cour d’appel de Conakry Yaya Kairaba Kaba, le substitut général, Alhassane Baldé, le directeur national de l’administration pénitentiaire, Alpha Tanoundi Camara et le parquet du tribunal de première instance de Mamou.
Dans son allocution, le préfet de Mamou, Mory Diallo qui a eu l’insigne honneur de recevoir les différentes délégations dans sa juridiction, a d’abord souhaiter la bienvenue à ses hôtes avant de se réjouir du choix porter sur la préfecture de Mamou pour abriter cette rencontre d’une importance capitale sachant que Mamou est la ville carrefour et aussi un lieu stratégique en Guinée.
Monsieur Kairaba Kaba, prenant la parole, a rappelé l’importance du sujet qui fait l’objet de cette rencontre qui est l’habilitation des agents des forces de l’ordre à exercer la fonction d’officier de police judicaire.
A son tour, Mondjour Chérif a fait savoir à l’assistance que, n’est pas officier de police judiciaire tous ceux qui portent la tenue, de surcroit seul les OPJ sont habilité de priver un citoyen de sa liberté en toute impartialité et en toute indépendance selon ses compétences. Il a ensuite appelé les nouveaux OPJ à être exemplaire dans leurs comportement et d’accepter d’évoluer, « allons-y à l’école pour apprendre, même les bandits évoluent. Vous connaissez mieux que moi, au Foutah les voleurs de bétails se sont transformés en coupeur de routes. Pourquoi ? Tout simplement pars qu’ils savent qu’en attaquant une voiture ils peuvent avoir plus de cinquante millions de nos franc, tandis qu’avec une tête de bœuf ils n’auront pas plus de trois million de francs guinéens. Donc ça veut dire qu’ils évoluent. Alors faisons autant pour les mettre hors état de nuire ».
Ensuite, ce fut le tour de la remise des actes d’habilitation à une dizaine de policiers et de gendarmes dans une ambiance festive.
Les participants ont mis à profit cette rencontre pour évoquer certaines difficultés rencontrées dans l’exécution quotidienne de leurs missions, dont entres autres le manque d’équipement et de moyens logistiques dans la lutte contre le grand banditisme et le sous effectifs dans certaines localités de la région.
Mamadou Mouctar Barry, www.kababachir.com