Force est de reconnaître aujourd’hui que ce vieux métier a pris une ampleur à Mamou. Une réalité qui crève les yeux, à chaque jour que Dieu fait. Nombreuses sont les jeunes filles et les jeunes femmes qui se livrent totalement à ce marché de sexe à la conquête parfois du bien être ou les gains faciles. Leurs lieux de prédilection sont bien entendu les boites de nuit, les maquis ou parfois même aux bords des grandes rues mouvementés.
Dès le crépuscule, ces jeunes filles ou femmes prennent leurs gros sacs sous l’œil indifférent des parents, malmené par une précarité qui ne dit point son nom.
D’ailleurs, la question qu’on se pose, n’incitent ils pas ces jeunes filles à aller chercher la dépense quotidienne ?
Dans la majorité des cas, ces filles abandonnent tout, écoles et métiers pour se transformer en travailleuses de sexe pour faire face à leurs besoins. Une manière pour elles de venir en aide aux parents dépourvus de tout moyens, financier et matériels (nourriture, habillement, frais de logement et autres).
Comment cette pratique ce déroule telle à Mamou ?
Pour répondre à cette question, les choses sont très claires. Les filles s’exposent avant tout à travers un style d’habillement extravagant et bizarre qui met à moitié nus leurs corps. On peut également constater dans ces différents lieux fréquentés la consommation abusive et sans relâche d’alcool chez certaines filles ou jeunes femmes en quête de dix mille francs guinéen (10 000 GNF) à vingt mille francs guinéen (20 000 GNF).
Des provocatrices par excellence qui font allumer des hommes en exposant leurs mont venus (bas ventre). Quelle honte pour la région de Mamou, si l’espoir de la jeunesse repose sur la prostitution.
Donc, il est temps pour les familles et les autorités de la région, voir même nationales de bien vouloir prendre des dispositions pour freiner ou arrêter cette pratique qui est entrain de nuire l’image de Mamou et de la Guinée à l’instar des autres pays redoutablement affichés dans l’exercice et la promotion de cette salle besogne.
Nous y reviendrons !
Mamadou BARRY