Ce jeudi 14 mai 2015, les opérateurs de saisie ont décidé dans l’ensemble en unissant leurs forces d’arrêter toutes opérations liées à la révision des listes électorales. Pour cause, le non payement de la première tranche de leur prime.
En effet, depuis leur déploiement sur le terrain les opérateurs de saisie non encore rien perçu comme argent. Une situation qui ne saute aux yeux de personnes car toutes les autorités concernés sont informé de cette problématique.
Monsieur KOUROUMA, opérateur de saisie en provenance de Conakry, affirme qu’ils mènent une vie très dure à Mamou ; « Nous vivons très mal ici, nous sommes obligé de payer notre transport pour aller aux lieux de révision qui se trouvent éloignés de nos logements. Les citoyens n’ont pas accepté de nous logés près de nos sites de travail pensant que nous avons tout. Dans sa, nous accusons la société New Tech Solution (NTS) de n’avoir pas mis les moyens à notre disposition pour bien faire le travail. Pour finir, nous prions les autorités d’intercepter cette société enfin que nous puissions être rétablis dans nos droits ».
D’après le contrat qui les liens, les opérateurs doivent percevoir leur prime par tranche de 15 jours sur les 45 prévu pour l’exécution des travaux de révision. A cet effet, la première tranche devait être payée ce jeudi 14 pour la somme d’un million cinq cent franc guinéen (1 500 000 GNF), la deuxième tranche pour le 30 mai, et la dernière pour le 8 juin date prévu pour la fin des travaux, le tout à raison de quatre million cinq cent francs guinéen (4 500 000).
A cet allure il sera très difficile de respecter le délai impartit pour l’exécution des travaux de revision.
Il faut rappeler que depuis le début de cette opération, il ya eu assez d’interruption due quelque part au manque d’organisation ou au non payement des primes, soit des membres des CARL ou des operateurs de saisie, tout en sachant que l’affluence reste à désirer.
Nous y reviendrons !
Mamadou BARRY, www.kababachir.com
