Au total, trente-trois(33) personnes avaient été interpellées officiellement lors des derniers affrontements qu’a connus la ville de Labé.
Avant la libération du plus grand nombre qui était 30 majoritairement des jeunes, des informations rapportées par des sources concordantes indiquent que les autorités préfectorales auraient libéré trois personnes considéraient comme leurs proches.
Interrogé sur cette question, le préfet de Labé, le commandant Mamadou Lamarana Diallo s’en défend : « Moi c’est ma première nouvelle, c’est ma première nouvelle. Moi, je n’ai pas le droit de libérer un prisonnier. (…) D’ailleurs, c’est n’est pas à mon niveau. C’est n’est pas au niveau du préfet ni du gouverneur ».
Pour lui, ce sont des rumeurs : « Ici à Labé, ce sont les rumeurs qui dominent. Il ne faut pas écouter tout le monde. Nous sommes là pour tout le monde et pour maintenir la paix pour que tout le monde puisse conjuguer les mêmes verbes, mais c’est ne pas facile ».
Du côté des organisateurs de la marche pacifique »réprimée » par les forces de l’ordre, on oppose un niet catégorique aux propos du premier responsable de la préfecture. « Nous informons la population de Labé que les personnes arrêtées ont été libérées. Mais c’est 30 et au lieu de 33. Nous ne savons pas par quel moyen les autres ont pu sortir de la prison. Mais selon nos informations, ce sont les autorités préfectorales qui auraient ordonné leur libération ». Explique une source proche du bureau fédéral de l’ufdg à Labé.
À l’allure actuelle des choses, les populations se demandent où sont les trois autres détenus. Ces derniers ont-ils réussi à s’évader de la maison cinq étoiles de Kouroula ? Seules les autorités de Labé pourront donner une réponse à cette question.
Sally Bilaly Sow, correspondant www.kababachir.com à Labé
