En début de semaine, lundi et mardi, des violentes manifestations se sont produites dans la capitale guinéenne, à l’appel de l’opposition républicaine, au cours desquelles des heurts ont opposé des jeunes manifestants aux agents des forces de l’ordre. La police a procédé à plusieurs arrestations. Ces militants interpelés ont été déférés devant les tribunaux de Conakry.
Ce mercredi 15 avril 2015 s’est ouvert leur procès aux tribunaux de Dixinn et de Mafanco, en banlieue de Conakry. Le chef d’accusation auquel ils devront répondre est attroupement illégal sur la voie publique (la manifestation du 13 avril – qui s’est poursuivie le lendemain- n’avait pas été autorisée par les autorités locales, NDLR) ; fait puni par les articles 110, 111, 112, et 113 du Code pénal. Au tribunal de Dixinn, onze de ces personnes comparaissent devant le juge, Mangadouba Sow.
Comme lors des faits similaires qui ont été enregistrés par le passé, l’opposition républicaine, à laquelle sont affiliés les militants, dénonce des arrestations illégales et arbitraires qui « confirment la nature dictatoriale du régime » du Président Alpha Condé, et promet de les soutenir jusqu’à leurs libérations.
Thierno Diallo, www.kababachir.com