Marche pacifique du 23 octobre : la Mairie de Matoto dit niet

Les autorités communales de Matoto n’ont pas donné une suite favorable à la lettre d’information que les opposants ont adressée. La Mairie dit donc niet, arguant qu’elle est confrontée à la situation de l’insécurité scolaire au niveau des établissements. Rien d’étonnant ! On ne pouvait pas mieux attendre. Les opposants n’en ont cure.

Par la voix de Dalein Diallo, ils menacent de braver l’interdiction des autorités. Pour la simple raison : « Ce n’est pas un motif valable. On peut marcher pacifiquement. On a tenu des marches grandioses ici sans aucun incident. Mais lorsqu’ils ont peur de voir les populations dans la rue avec des mobilisations importantes qui montrent que le pouvoir est désavoué, ils interdisent. Ce n’est pas parce qu’il y a un motif valable », réplique le chef de fil de l’opposition guinéenne. Pourtant, « Nous n’avons pas trouvé d’opportunités d’autoriser la marche. On leur a demandé de sursoir. Parce qu’il ne nous est pas possible de sécuriser les deux activités à la fois. Nous accordons la priorité d’abord à l’éducation qu’à autre chose », a tranché Sékou Conté dans la presse locale.

C’est dire que ce mardi, les mêmes scènes risquent de reproduire : un impressionnant dispositif sécuritaire sur les hauteurs de Cosa, au niveau du rondpoint de la Tannerie ainsi qu’au niveau de tous les grands carrefours de la capitale. C’est donc un mardi à haut risque qu’on s’attend de vivre.

Jeanne Fofana, www.kababachir.com

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