Que de dates, que de menaces, sans jamais passer aux actes ! Voilà encore une autre date de l’opposition, devant être consacrée à un meeting géant pour le 7 janvier 2015. Celle-ci sera-t-elle la bonne, surtout quand on sait qu’à chaque menace, soit le pouvoir crée l’évènement pour arrondir les angles, soit il reste peinard, arguant que c’est du feu qui ne brûle pas.
Et pourtant, selon le porte-parole de l’opposition les leaders politiques exigent que l’ordre du jour soit axé sur certaines revendications à savoir « la réforme de la CENI, la reprise du recensement général de la population, la mise en place du chronogramme électoral, la poursuite des auteurs des violences politiques et enfin l’indemnisation des victimes. L’opposition s’oppose au couplage des communales et de la présidentielle. Il y a quelques semaines, nous avons fait état de certaines revendications que nous souhaitions voir satisfaites par les autorités du pays. A défaut, nous nous retrouverons dans l’obligation d’entrer dans un cycle de revendications. »
Cette fois-ci encore, la majorité réagit. Elle met les opposants face à leurs responsabilités. Par la voie de Damaro Camara, la majorité estime : « Il n’y aura pas de CENI recomposée. On ne peut pas continuer à violer la loi comme ils le veulent. On ne peut pas demander le recommencement du recensement général de la population. Ce n’est pas un problème politique, ce n’est pas un recensement des électeurs, c’est un problème économique. On ne peux pas demander d’avoir, dans les 12 mois à venir, une nouvelle CENI, un nouveau fichier électoral, un recensement intégral de la population, des gens indemnisés, des élections avant décembre. C’est même un problème de logique »
L’opposition est formelle : « notre problème, c’est qu’avant des élections majeures comme l’élection présidentielle de 2015, qu’on dispose de collectivités locales représentées par des personnes issues des suffrages librement exprimés par les citoyens. On ne veut pas que l’élection présidentielle survienne alors que des fonctionnaires, des militants zélés et autres activistes du RPG continuent, en toute illégalité et sans aucune légitimité, à occuper ces postes pour lesquels ils n’ont reçu aucun mandat des populations. Donc si l’on couple ces deux élections, ce résultat ne sera pas atteint. »
Il y a donc de l’eau dans les gaz entre pouvoir et opposition.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com
Pourquoi ne pas privilegier le dialogue!
il faut une grande pluie pour que les gens se respectent en Guinée. c’est la sous-estimation qui amène tout le problème chez nous, sinon si chaque camp connaissait la valeur et la détermination de l’autre on ne serait pas là à chaque fois discuter des faux problèmes parce que l’écriture( la loi) est là. il faut du jus dans ce pays pour qu’il y ait la vraie Démocratie. c’est soit on meurt tous ou on vit tous tranquille. on est fatigué de ses arrangements, que chacun respecte ce qui est écris c’est tout simple que ça