Alliance Nationale pour le Développement et la Solidarité (ANDS). Ce doit être la nouvelle formation politique de l’opérateur économique Diallo Sadakaadji, débarqué récemment d’un autre parti politique dans des conditions peu ‘’civilisées’’.
De l’avis de l’homme économique qui veut s’essayer avec la politique, on peut avoir des convictions politiques sans adhérer nécessairement à un parti politique. Mais, justifie-t-il, lorsqu’on veut passer à l’action, il est très utile de disposer d’une structure permettant de concrétiser son projet. « J’avais engagé, avec certains compatriotes, des démarches pour créer un parti ayant pour nom A.N.D.S (Alliance Nationale pour le Développement et la Solidarité). Le dossier avait été déposé au ministère de l’Administration du Territoire en novembre 2013 et je suis en possession du récépissé de dépôt indiquant qu’il était complet. Après une année d’attente, je n’ai toujours pas obtenu une réponse des autorités de Conakry. Estimant que leur silence vaut approbation, je vais donc lancer mon mouvement dans les jours qui viennent et personne ne m’empêchera de le faire », se lâche Diallo Sadakaadji.
Il est conscient que le chemin est bien escarpé. Semé d’embûches. Mais, il n’en a cure : « Comme vous le savez, le statu d’opposant politique est difficile à assumer dans un pays où la constitution est piétinée par le chef de l’Etat lui-même. Par l’intimidation, la division et la corruption M. Alpha Condé a neutralisé l’opposition officielle à l’intérieur de la Guinée. Certains chefs de partis soi-disant opposés à sa politique sont d’ailleurs devenus ses compagnons. D’autres leaders
de l’opposition sont restés fidèles au combat pour l’instauration de la démocratie en Guinée. » Espérons que cette deuxième tentative réussira à l’homme d’affaire.
Jeanne FOFANA, www.kababachir.com