Massacres du 28 septembre : quand le justicier Konaté sème la panique dans l’autre côté

L’engagement et la ferme détermination du général Konaté en faveur de la justice sur les tueries du 28 septembre 2009 font des misères du côté de ceux qui se reprochent quelque chose.Les deux voyages retentissants à la Haye de l’ancien homme fort de la Guinée n’en finit plus de faire des insomniaques en proie à des cauchemars dans des nuits interminables et agitées.Des insomniaques pris de panique qui cherchent à distraire par tous les moyens l’ancien président de la transition et père de la démocratie en Guinée. Connu pour son calme imperturbable et le respect de ses engagements, le généralissime a répété à l’envie qu’il ne va jamais témoigner devant les juges guinéens. Il le dit en connaissance de cause.

A quoi sert de témoigner des magistrats aux ordres, corrompus jusqu’à la moelle des os ?

L’actuel président Alpha Condé a été épinglé, dans les années 2000, à Pinè, dans la préfecture de Beyla. Lors de son procès, il avait catégoriquement refusé de parler aux juges guinéens. A la barre, Alpha Condé s’était réfugié dans un mutisme assourdissant. Parce qu’il ne faisait pas confiance dans la justice guinéenne.

Diantre: pourquoi les  » rapaces » qui l’avaient combattu à l’époque, et comme par enchantement sont devenus des défenseurs, ne rappellent-t-ils jamais le mépris d’ Alpha Condé à l’encontre de la justice guinéenne, au lendemain de son arrestation à Pinè ?

Le Général Konaté n’a rien à faire avec la justice aux ordres de la Guinée.

Que ceux qui nourrissent encore des doutes sur l’engagement de Konaté en faveur de la justice fassent un tour au siège de la Cour Pénale Internationale, à la Haye ( Hollande ). Il ferait mieux de se rendre chez Fatou Bensouda pour se rassurer.

Le général Konaté a déjà fait ce qu’il a à faire. C’est parti tel un rouleau compresseur. Tous les  » criminels » protégés par le régime de Conakry seront traduits, un jour au l’autre, devant la Cour Pénale Internationale. C’est irréversible. La liste nominative de ces  » criminels » est dans les mains de la procureure générale de la CPI.

On ne peut pas réécrire l’ histoire. Qu’on le veuille ou pas, le général Konaté est entré dans l’histoire par la grande porte.

Preuve : ces interminables voyages à Washington DC, New-York, Paris, Bruxelles, les grandes métropoles africaines, et récemment Londres. Partout, le patron de la Force Africaine en Attente est reçu avec tous les honneurs dus à son rang.
C’est vrai, la transition dont il a été forcée de conduire, n’a pas du tout été parfaite. Comme toute œuvre humaine, le général Konaté n’a pas posé des actes parfaits.

Mais, il faut lui reconnaître le mérite d’avoir éviter à la Guinée un bain de sang aux conséquences imprévisibles. Il faut reconnaître au  » Tigre » son sen de la parole donnée, son goût prononcé pour le respect des engagements pris.

Quoi que l’on dise sur la gestion de Konaté, l’ histoire ne retiendra jamais que des devises censés lui appartenir ont été saisis à l’extérieur de la Guinée.

Contrairement au régime actuel. Un régime brigand et vandale qui n’en finit pas de mettre à sac le pays. Avant l’année fatidique de 2015.

L’année de la vérité.

In Nouvelledeguinee

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