Les administrateurs des marchés sont-ils en train d’encourager les étalagistes à obstruer la chaussée au niveau des marchés et grands carrefours de Matoto, d’Antag, d’Enco5 et de Sonfonia ?
On est tenté de le croire tant et si bien franchir ces endroits infestés, embouteillé et insalubres est un vrai parcours du combattant. Ici et là, on s’agglutine, parfois au nez et à la barbe des policiers de la routiers, gendarmes et policiers de la routier.
A Sonfonia par exemple, une montagne d’ordures ajoutée aux tentacules du marché bouchent littéralement le passage, provoquant de fait un bouchon terrible. Même décor au rond-point de Matoto. Dans cette partie de la capitale, les embouteillages commencent avant même 7 heures du matin. Ici, aussi une marre de boues puantes et de nids-de-pouls font bon ménage avec ces étalagistes d’objets de peu de valeurs, de légumes, de fruits, etc.
Un spectacle bien ubuesque qui provoque sans cesse des bouchons et à toutes les heures. Les administrateurs des marchés sont indexés dans cet encouragement des étalagistes à envahir la chaussée. En quoi faisant : payer de petites taxes pour se faire exempter des affres des policiers ou des agents de l’administration des marchés. C’est pourquoi, pour lutter contre cette situation, des solutions transversales devant impliquer la Police, les administrateurs des marchés, le ministère de l’Aménagement de la ville, celui de la Décentralisation, etc. doivent se bouger afin d’en finir avec ces cauchemars de la circulation routière.
Jeanne FOFANA, Kabanews