Le vin est tiré, il faut le boire. C’est donc le moment choisi pour le gouvernement de jauger le choix imposé à la Ceni. De fait, il ménage l’opposition qui menace déjà de quitter le Parlement.
Pour le porte-parole Damantang Camara, « Ça serait dommage que l’opposition s’exclut d’elle-même, et de toutes les instances démocratiques sous-peine de voir des décisions prises sans elle. Hors, ces décisions fondamentales sont pour les cinq ans qui viennent et pour la gouvernance de notre pays. Mais également pour le développement et les accords internationaux qui doivent être validés, pour lesquels nous auront besoin de leur avis. » Il estime que tout n’est pas encore joué. Il rêve de revoir les opposants à la bonne enseigne à l’Assemblée nationale. « Peut-être que les discussions prochaines vont permettre de rassurer l’opposition. » Il tente toujours de rassurer : « D’une part, que la tenue des élections présidentielles n’a pas d’influence sur les communales et d’autre part, sur les éléments à mettre en œuvre pour l’organisation de la présidentielle. »
Jeanne Fofana, www.kababacir.com