En prélude à la grève générale et illimitée que le mouvement syndical compte lancer à partir du 5 janvier prochain, les tractations et les pourparlers deviennent intenses au fur et à mesure qu’on l’on s’approche de la date fatidique. D’ores et déjà, le gouvernement et les représentants syndicaux se sont rencontrés à plusieurs reprises, ces derniers. Mais les syndicalistes ne semblent pas s’être laissé convaincre. Et selon nos informations, c’est le parlement guinéen qui vient d’entrer dans la danse. Désireux d’éviter cette sombre perspective à laquelle l’opposition guinéenne vient d’apporter son soutien, le bureau de l’Assemblée nationale, avec à sa tête, Claude Kory Kondiano, a reçu ce vendredi, une délégation du mouvement syndical.
Mais il ne se serait nullement agi de négociations, à proprement parler. Les parlementaires se seraient plutôt contentés d’écouter les griefs des délégués syndicaux. Griefs dont certains ont trait à la baisse du prix du carburant à la pompe conformément à la baisse du prix du baril sur le marché international, à l’actualisation de la grille salariale ou encore à la revalorisation conséquente de l’indice salarial.
Voulant manifestement intervenir dans le cadre de la médiation, les parlementaires pourraient dans la soirée, rencontrer la partie gouvernementale pour savoir ce qu’elle pourrait offrir en termes de concessions. Mais en attendant, les syndicalistes demeurent fermes sur leur position. S’il n’y a aucune évolution, disent-ils, (ce qui ne serait pas encore le cas), ils iraient effectivement en grève, le lundi prochain.
Anna Diakité, www.kababachir.com
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