Le nouveau président de la Cour constitutionnelle peut-il réellement faire rêver ? Nombreux Guinéens parient sur le respect de l’ordre établi : malversations financières, copinage et immobilisme. La Cour ne saurait connaître une nouvelle ère avec des conseillers mal élus et un président arrivé par effraction.
Mohamed Lamine Bangoura cherche déjà à tirer la couverture sur lui, comme pour davantage sacrifier les frondeurs : «Depuis que cette lute a commencé, je n’ai jamais cherché à être le patron de cette institution. S’ils m’ont choisi, c’est certainement parce que mes collègues ont confiance en moi. Si je l’ai accepté, c’est parce que je suis convaincu qu’il ne reposera pas exclusivement sur mes épaules. Surtout, connaissant le poids de la charge qu’on m’a confiée, je n’ai aucunement la prétention de l’assumer tout seul. »
De toute évidence, le nouveau maître de la Cour orchestré des coups bas, des coups fourrés, de l’hypocrisie mortelle, etc. afin de parvenir à ses fins.Jusque-là vice-président, le Dr Mohamed Lamine Bangoura, professeur de Droit constitutionnel et ancien Doyen de la faculté de Droit de l’Université de Sonfoniaa tiré les ficelles sans cesse pour se faire une place de choix, en lieu et place de KélèfaSall. Dire donc qu’il n’a pas démarché pour ce poste est absolument mensonger. Il n’avait alors qu’à s’opposer à toutes sortes de désordre jusqu’à ce que la Cour suprême se prononce. Juste pour être légaliste.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com
