« Ceux qui avaient sonné le tocsin pour dire que la bagarre était déclenchée entre la CEDEAO et la Guinée se sont vite ressaisis et les tocsins se sont tus. Parce que grâce à la sagesse et le patriotisme de notre vaillante armée surtout le chef de l’Etat et notre Gouvernement, nous avons pu dans la responsabilité et le respect mutuel trouver un accord avec la CEDEAO dont nous sommes membres fondateur », a récemment martelé le chef de la diplomatie guinéenne.
Par cette sortie ratée, Morissanda Kouyaté semble vite oublier que c’est bien la junte qu’il sert qui a finalement mis de l’eau dans son vin, en allant vers la CEDEAO, toute honte bue, tout souverainisme à terre.
De toute évidence, pour la gouverne de Mourissanda, il aura fallu la signature de l’accord sur les 24 mois voulus par l’organisation ouest africaine et rappelé par SissocoEmbalo pour qu’on revoie les mêmes souverainistes rentrer dans les rangs et faire des demandes à la même CEDEAO. Extrait : « Les autorités de la transition ont demandé à la CEDEAO de leur fournir l’appui technique et financier nécessaire pour la mise en œuvre du chronogramme de 24 mois… »
Ce n’est pas tout, car, les mêmes ont demandé aussi à la CEDEAO « de bien vouloir engager un plaidoyer, auprès des partenaires techniques et financiers pour la mobilisation des ressources matérielles financières et techniques nécessaires pour la réussite de la transition. »
Jeanne Fofana, www.kababachir.com
