Négociations autour des 8 millions : le SLECG pose ses exigences

Comme annoncées précédemment, les négociations entre syndicat et gouvernement autour du salaire des enseignants à 8 millions de francs guinéens, ont repris mercredi à Conakry.

Mais la première journée a été consacrée uniquement aux préalables posés par le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG).

En plus des autres préalables, la délégation syndicale conduite par Mohamed Bangoura, pose des nouvelles exigences pour reprise effective des négociations. Il s’agit entre autres, de l’arrêt de l’ingérence des autorités administratives dans les affaires syndicales et le virement du salaire des enseignants nouvellement engagés, l’engagement à la fonction publique de dix (10) enseignants homologues localisés à Kindia, le rétablissement dans leur droit des enseignants de Kindia, Labé, Gamal, mutés pour fait de grève, le payement des 40% de rappel pour les retraités de 2017, le reclassement des admis au 2eme certificat et leur prise en charge, la poursuite des « loubards » qui ont attaqué le siège du SLECG, le payement des primes de négociations.

Selon M. Mohamed Bangoura, porte parole de la délégation syndicale, «A défaut du respect de ces préalables, il ne sera pas question d’ouvrir un couloir de négociations ».

Tout en ce félicitant du climat de convivialité qui a prévalu la reprise des négociations, l’inspecteur général du Travail, Aly Camara, demande aux syndicalistes un moratoire d’une semaine afin d’analyser les exigences et faire des consultations avec la partie gouvernementale, avant de revenir à la table des négociations.

Rendez est pris donc pour le mardi prochain.

Alfred Bangoura, www.kababachir.com

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