Au cours de sa conférence de presse du samedi 11 octobre, Jean-Marie Doré, s’exprimant entre autres, autour de l’épidémie à virus Ebola, n’a pas que mis en doute la thèse relative à l’origine animale de l’épidémie. Il a surtout accrédité la thèse qui a circulé sur les réseaux sociaux à propos de tests cliniques dans un laboratoire de Kénéma, en Sierra Léone.
Les propos de Jean-Marie Doré sont de nature à ramener le débat autour de la duperie qui serait entretenue à propos de l’épidémie à virus Ebola. En tout cas, le leader de l’UPG est loin de se laisser convaincre par la communication officielle autour de l’épidémie. Il n’est pas loin de penser qu’au contraire, un mensonge est servi à l’opinion publique. Ainsi, sans l’affirmer formellement, Jean-Marie Doré soupçonne les essais cliniques qui auraient été effectués dans un laboratoire de Kénéma, en Sierra Léone, d’être à la base de l’épidémie qui tenaille aujourd’hui les trois pays de la Mano River Union.
Partant du fait qu’à la différence des microbes et des bactéries dont la création serait naturelle, les virus, eux, seraient fabriqués en laboratoire, il se dit perplexe. D’autant plus perplexe qu’il pense que les populations locales qui habitent le bec de perroquet ne sont pas en mesure de fabriquer un médicament en laboratoire. Il se dit d’autant plus confus qu’il soupçonne une communication orientée à dessein. Il se demande en particulier pourquoi on ne cherche à comprendre tout ce qui se faisait dans ce laboratoire de Kénéma ? Pourquoi, selon lui, tout est fait pour que l’origine de la maladie puisse se situer ailleurs et surtout pas là ? Or, à l’en croire, en pareille circonstance, aucune piste ne devrait être négligée.
Et il compte sur les journalistes pour comprendre ce qu’il en retourne véritablement. Pour ça aussi, il risque bien de se voir taper dessus
Anna Diakité, Kabanews