La seconde session ordinaire de l’assemblée nationale a été ouverte ce mercredi au palais du peuple. Elle sera essentiellement consacrée à l’examen et adoption de la loi des finances rectificatives 2014 ainsi que celle de 2015. Outre les députés, la cérémonie d’ouverture a réuni des membres du gouvernement et des diplomates en poste à Conakry. Dans son discours de circonstance, le président du parlement a longuement parlé de la lutte contre Ebola et les conséquences de cette épidémie sur l’économie nationale.
Claude Kory KONDIANO a par ailleurs déploré le retard accusé pour l’installation des institutions constitutionnelles et invité l’exécutif à y travailler. Le président de l’assemblée a également accusé certains cadres d’être à l’origine des résistances auxquelles les sensibilisateurs contre Ebola sont confrontés par endroit dans les zones touchées. Cette partie de l’intervention de Claude Kory KONDIANO a naturellement suscité des réactions au sortir de l’hémicycle. Sans vouloir citer nommément, le président de l’assemblée nationale, soutient en effet que les violences enregistrées lors des campagnes de sensibilisations contre Ebola ne sont autre que le résultat des déclarations de certains leaders d’opinion.
Et Sans surprise, Amadou Damaro CAMARA, président du groupe parlementaire Rpg arc-en-ciel partage la thèse du patron du parlement. En revanche, Cellou Dalein DIALLO, député de l’ufdg trouve incompréhensible l’accusation de Claude Kory KONDIANO.
Ce n’est pas la première fois que le numéro un de l’assemblée nationale suscite des controverses. A la fermeture de la session des lois en juillet dernier, Claude Kory KONDIANO avait déclaré que c’est par manque d’objectivité que certains députés, ne partagent pas la vision du président CONDE.
Ouma Rafiou DIALLO, Kabanews