Les essenceries ont repris à servir du carburant aux consommateurs. A partir de ce mercredi soir, le réajustement du transport urbain et inter urbain devrait intervenir. L’objectif est d’impacter sur le quotidien des Guinéens. Pas très sûr.
Ce qui est surtout évident, note le gouvernement, c’est que la pénurie n’a rien de calculé. C’est une coïncidence, selon Damantang Camara. Ce porte-parole explique qu’il y a « eu un retard du bateau qui devait livrer à la Guinée et ça c’est une question purement logistique entre les marqueteurs, le vendeur international, le ministère du commerce et la SGP un retard déjà justifié. Mais certains gérants de station avaient déjà anticipé sur la baisse du prix du carburant pour éviter d’avoir des moins valus ».
Le gouvernement qualifie la baisse du prix de moyenne. Et de se référer : « A l’heure actuelle la plupart des pays qui nous entour sont à un niveau supérieur aujourd’hui, la Cote d’Ivoire si je me réfère à cette fiche qui est là, vent à 8800, le Sénégal à 9900. Bref à part le Liberia et la Sierra Léone qui sont un peu moins à 7200 la Guinée est parfaitement à la moyenne de la fourchette sous-régionale. Sachant que le Liberia et la Sierra Leone bénéficie des circonstances particulières comme des pays sortant de la guerre bénéficiant d’une forte subvention. »
Jeanne Fofana, www.kababachir.com
