Coups bas, coups fourrés, hypocrisie mortelle, etc. Tout est permis pour se faire un ami commun, un proche ou un ancien collègue à la tête de la Cour constitutionnelle. Comme pour se dire que ‘’C’est grâce à moi, à mon concours que tu as été mis en tête’’. Déjà, une sorte d’alliance contre faveurs se dessine.
Pendant ce temps, les frondeurs ne savent pas, communément qui il faut mettre une fois le plan machiavélique fonctionnel. En toute discrétion …connue, le nom du vice-président, le Dr Mohamed Lamine Bangoura, professeur de Droit constitutionnel et ancien Doyen de la faculté de Droit de l’Université de Sonfonia est sans cesse cité. Et lui-même serait un des acteurs-clés qui tirent les ficelles afin de se faire une place de choix, en lieu et place de Kélèfa Sall. Ce jeudi 27 septembre, en principe et selon le plan des frondeurs, la page Sall sera tournée. Le possible successeur se délecte les babines et se met déjà dans la toge du patron de la Cour constitutionnelle.
Sauf qu’au dernier moment, Daye Kaba est venu tout chambouler. Ce greffier a tout remis en cause, en perturbant toutes les ambitions des frondeurs dont certains ont violé les lois pour être dans les effectifs, en qualité de conseillers. Pendant ce temps, une plainte pour faux et usage de faux, plane au même moment, des manifs et autres sit-in sont en cours pour empêcher le putsch contre Kélèfa Sall.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com